COVID-19 et marché immobilier
COVID-19 et marché immobilier : baisse des transactions
Selon MeilleursAgents, le printemps représente la saison la plus active avec 15 %des ventes en mars et avril. En 2019, 1,068 million de transactions avaient été enregistrées, la plateforme estime à 120 000 le nombre de ventes non réalisées avec le confinement.
D’après les Notaires de France, les dossiers en cours prendront plusieurs semaines avant d’être finalisés. La période à venir risque d’être plutôt calme. Les observateurs de l’immobilier estiment une relance significative du nombre de ventes avant fin 2020 ou début 2021.
COVID-19 et marché immobilier : maison de campagne, la demande double
Il est possible que cette crise sanitaire redynamise les marchés périurbains et ruraux.
On remarque une augmentation significative de demande de propriétés en périphérie de villes petites et moyennes. En effet, elles ont doublé, la demande d’espace est importante. Cela s’explique par les divers évènements comme la des gilets jaunes ou encore .la canicule. À noter qu’en périphérie la distanciation sociale est facilitée, le télétravail a renforcé l’envie de certains de franchir le pas et d’importer une partie de leur activité.
COVID-19 et marché immobilier : Les acheteurs croient à une baisse des prix
Les pronostics sont difficiles à évaluer, car il n’y a pas de statistiques depuis deux mois.
Selon Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du management des services immobiliers, une baisse aura bien lieu de l’ordre de 5 à 10 % dans les grandes villes les plus recherchées et de 10 à 15 % ailleurs. Selon une étude SeLoger, 55 % des futurs acquéreurs s’attendent à une baisse progressive des prix de l’immobilier (inférieures à 10 %). Ainsi l’heure serait à la négociation puisque selon le dernier baromètre de la négociation immobilière JDN-Logic-immo, 39 % pensent négocier systématiquement.